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#101 : La mémoire dans la peau

Après s'être échappée de justesse d'un casino clandestin, où elle s'était fait prendre en train de tricher, Carrie Wells rejoint son immeuble du Queens, où elle y découvre une des ses voisines, qui a été assassinée. Le crime n'ayant eu aucun témoin, Carrie devient à contrecoeur la seule piste de la police de New York. Tout en étant interrogée par l'inspecteur Roe Sanders, elle fait tout son possible pour éviter d'être vue par Al Burns, l'enquêteur principal, son ancien petit ami et partenaire dans la police de Syracuse. Toutefois, apprenant qu'elle avait été interrogée, Al va lui rendre visite, il finira par lui proposer de prendre un poste de consultante le temps de l'enquête, ce qu'elle finira par accepter.

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Popularité


3.8 - 5 votes

Titre VO
Pilot

Titre VF
La mémoire dans la peau

Première diffusion
20.09.2011

Première diffusion en France
02.01.2013

Vidéos

Unforgettable - 1.01 - Promo VO

Unforgettable - 1.01 - Promo VO

  

Photos promo

Al (Dylan Walsh), Carrie (Poppy Montgomery) et Mike (Michael Gaston) discutent de l'enquête en cours

Al (Dylan Walsh), Carrie (Poppy Montgomery) et Mike (Michael Gaston) discutent de l'enquête en cours

Al Burns (Dylan Walsh)

Al Burns (Dylan Walsh)

Roe (Kevin Rankin) devant le tableau détaillant toute l'enquête

Roe (Kevin Rankin) devant le tableau détaillant toute l'enquête

Nina (Daya Vaidya) et Roe (Kevin Rankin) observant Carrie

Nina (Daya Vaidya) et Roe (Kevin Rankin) observant Carrie

Carrie (Poppy Montgomery) se remémorant un suspect après avoir vu une photo

Carrie (Poppy Montgomery) se remémorant un suspect après avoir vu une photo

Carrie (Poppy Montgomery) se remémorant un suspect après avoir vu une photo

Carrie (Poppy Montgomery) se remémorant un suspect après avoir vu une photo

Carrie (Poppy Montgomery) sortant d'une voiture

Carrie (Poppy Montgomery) sortant d'une voiture

Al (Dylan Walsh), Carrie (Poppy Montgomery) et Mike (Michael Gaston) discutant de l'enquête en cours

Al (Dylan Walsh), Carrie (Poppy Montgomery) et Mike (Michael Gaston) discutant de l'enquête en cours

Mike (Michael Gaston) et Al (Dylan Walsh) sur la scène de crime

Mike (Michael Gaston) et Al (Dylan Walsh) sur la scène de crime

Carrie (Poppy Montgomery) et Al (Dylan Walsh) devant la tombe de la victime

Carrie (Poppy Montgomery) et Al (Dylan Walsh) devant la tombe de la victime

Carrie (Poppy Montgomery) dépose une rose blanche sur la tombe de la victime en compagnie de Roe (Kevin Rankin), Nina (Daya Vaidya), Mike (Michael Gaston) et Al (Dylan Walsh)

Carrie (Poppy Montgomery) dépose une rose blanche sur la tombe de la victime en compagnie de Roe (Kevin Rankin), Nina (Daya Vaidya), Mike (Michael Gaston) et Al (Dylan Walsh)

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mercredi 02.01.2013 à 20:50
8.77m / 31.2% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 20.09.2011 à 22:00
14.09m / 2.9% (18-49)

Plus de détails

Scénario : Ed Redlich et John Bellucci

Réalisation : Niels Arden Oplev

Guest-stars : Deanna Dungan (Alice), Samira Wiley (Gina), Thomas Guiry (Ken Harbert), Sofia Jean Gomez (Catherine Grant), Madison Arnold (M. Wanamaker), Robert Vataj (Jerry), Andrew Katz (Norman), Haley Murphy (Rachel jeune), Victoria Leigh (Carrie jeune), Temur Mamisashvili (Isaac), John Sharian (George Creller), Timothy Adams (Steve Latman), Roxanna Hope (Wendy Wilson), Vanessa Aspillaga (Jill), Brian O'Neill (Frank Harbert), Clem Cheung (un voisin), Alexandra Fong (la fille à Midvale), Crystal Chiu (l'ami de la fille), Serafim Gan (le prête russe), Daniel Reton (le dealer au casino)

Dans une maison de retraite, un vieil homme rouspète contre une infirmière car celle-ci lui dit qu’il n’a pas pris ses médicaments alors que lui est persuadé que oui. De l’autre côté de la pièce, Carrie lui donne les heures exactes auxquelles il les a pris. Après ça, en échange d’accepter de prendre ses médicaments, le vieille homme demande à Carrie de lui réciter les événements qui se sont déroulés le 27 mars 1998. Celle-ci lui répond que le 27 mars 1998 était un vendredi, que le soleil s’est levé à 5h46 du matin, et ce que jour marque la vente légale du viagra. Assise devant la télévision, une vieille femme a besoin de Carrie pour augmenter le son.

En pleine nuit, Carrie rentre dans un casino et joue au poker. Seulement celle-ci gagnant trop, elle est arrêtée et emmenée dans le bureau d’un certain Norman. Afin de s’en sortir, Carrie raconte qu’elle a vu un de ses hommes parler à leurs ennemis. Pendant que les deux hommes se disputent, Carrie en profite pour prendre l’arme et s’échapper.

Après être rentrée en taxi, elle va se coucher. Elle est réveillée peu après par les cris de ses voisins du haut. En sortant elle trouva des traces de sang partout sur les murs. Arrivée dehors, elle trouve le corps d’une jeune femme assassinée.

La police arrive, et le lieutenant Roe Sanders l'interroge, pendant ce temps-là, les inspecteurs Mike Costello et Al Burns discutent de la victime. La jeune femme se nommait Catherine Grant et était âgée d’une trentaine d’année.

En haut, dans l’appartement, l’inspectrice Nina Inara relève divers indices indiquant que la victime connaissait son meurtrier. Tout d’abord celui-ci n’est pas rentré par effraction et n’a pas volé l’argent de la jeune femme. Al remarque le manque d’affaires personnelles, ce qui l'amène à en conclure que la victime était une femme seule. Cependant Nina trouve diverses pièces d’identité avec des coordonnées différentes.

Suite à ça, l’inspecteur Saunders lui propose d’aller interroger le seul témoin, une jeune femme nommée Carrie Wells. Alors que celle-ci s’apprêtait à sortir, elle décide de rentrer chez-elle, attendant que lieutenant Burns frappe à sa porte. Les deux jeunes gens se dirent bonjour. Alors que Al avoue à Carrie qu’il est content de la revoir, Carrie se demande pourquoi celui-ci est à New York. Carrie avoue finalement à Al n’avoir rien entendu outre des cris de dispute.

De retour au commissariat, les inspecteurs cherchent à trouver le dernier employeur de Catherine Grant. Le médecin légiste leur apprend aussi que la mort est due à des coups de couteau.

Après avoir analysé les empreintes trouvées dans l’appartement de madame Grant, Roe vint montrer à son équipe ce qu’il a découvert. Selon ses constations, certaines empreintes correspondraient à une flic de Syracuse nommée Carrie Wells.

De retour à la maison de retraite, Carrie s’occupe de différents patients, mais voyant deux petites filles jouer dans le couloir, Carrie se souvient d’elle et sa grande sœur Rachel dans les bois, le jour où celle-ci s’est faite assassiner. Troublée des non-réponses de Carrie, Al Burns décida de retourner la voir afin de comprendre pourquoi elle ne lui a pas dit qu’elle connaissait la victime. D’après-elle, cela n’avait aucune importance, de plus l’inspecteur chargé de l’interroger ne le lui a pas demandé. Après quelques minutes, Carrie compend que Al a besoin d’aide, il l’engage comme consultante pour cette enquête.

Carrie retourne donc sur la scène de crime afin de se la remémorer et de se souvenir d’un quelconque détail. Après quelques minutes, elle se rappelle la présence d’une ombre cachée un peu plus loin. Non-loin d'elle se situe une bouche d’égout dans laquelle Carrie trouve un couteau.

De retour au commissariat, Roe apprend à l’équipe que le labo n’a rien trouvé sur le couteau, mais qu’il a trouvé l’adresse de son dernier employeur.

Alors que Nina et Mike vont interroger son ancien patron, qui leur apprend que la victime lui avait loué une camionnette afin de déménager, Carrie et Al partent dîner et en profitent pour parler ensemble dans le calme. Cependant le moment est écourté : Mike téléphone à Al pour lui apprendre que le coupable ne peut pas être son ex-petit ami car il est chez sa belle-sœur, et qu'en plus ils ont eu accès aux relevés téléphoniques de la victime sur lesquels apparaissaient différents appels de moins d’une minute à un avocat nommé Steven Lackman.

Chez celui-ci, Carrie reconnait la jeune femme qui était aux côtés de la victime sur une photo qui était dans son appartement, seulement celle-ci nie totalement connaitre la victime. Après avoir volé un verre portant les empruntes de la jeune femme, Carrie retourne dans son magasin pour lui parler. Et elle lui raconte toute la vérité. Agée de 15ans, Catherine Grant avait quitté son foyer, mais elle fut vendue comme bonne à tout faire à une famille atroce. Elle lui dit aussi que la victime avait retrouvé l’homme qui, enfant, la violait.

Connaissant le lieu de travail de Catherine, Al et Carrie retournent voir son ancien employeur et trouve un vieil homme qui correspond à toutes les caractéristiques du meurtrier. Le vieil homme avoue son meurtre à Al.

Cependant avant de monter dans l’ascenseur Carrie remarque que le coupable boite et elle comprend qu’il est impossible que ce soit lui. Arrivée devant chez-elle, elle revoit la scène du soir précédent, et elle aperçoit Ken Harbert, le fils du coupable. Al ne répondant pas, elle décide de retourner à l’entrepôt, mais le jeune homme lui saute dessus et essaye de la tuer. Heureusement Al arrive à temps et empêche le jeune homme de tuer Carrie.

A la maison de retraite, Carrie s’occupe d’Alice, sa mère, qui est amnésique. En cadeau, Al avoue à Carrie qu’il n’a jamais laissé tomber l’enquête de sa grande sœur et il lui rend le dossier.

Toute l’équipe se rejoint alors devant la tombe de Rachel, la grande sœur de Carrie, et cette dernière a un flash dans lequel elle voit la silhouette d’un homme.

Maison de retraite

Carrie range un livre.

Mr Wanamaker : Mais je l’ai déjà pris mon losartan. Ça fait deux fois que je vous le dis. Si j’en reprends je vais être tout le temps aux toilettes, déjà que j’y vais souvent.

L’infirmière : Bon, monsieur Wanamaker dit qu’il a déjà pris ses médicaments. Qu’est-ce que t’en penses Carrie ?

Carrie : Monsieur Wanamaker, vous avez eu vos deux comprimés de pénicilline 10mg à 8h48 et trois lemprasol 21 à 13h17, ce qui fait que votre losartan vous devriez le prendre… maintenant.

Mr Wanamaker : 27 mars 1998… allez faîtes tourner la machine Carrie, je vous jure que je prendrai tous mes médocs.

Carrie : Bon d’accord. Alors, alors, alors le 27 mars 1998 était un vendredi, le soleil s’est levé à cinq heure quarante, cinq heure quarante-six du matin. Les Nicks battent les Grizzlies, score 97 à 99 et le fait le plus marquant de la journée : les autorités approuvent la vente du viagra.

Mr Wanamaker : C’est fantastique, je prends mes médicaments.

Carrie : Très bien.

Carrie voit une femme âgée qui n’arrive pas à utiliser la télécommande de la télévision.

Carrie : Attends, attends, donne deux secondes.

Patiente : Merci mademoiselle. Vous êtes nouvelle ?

Carrie : Non, on se connait depuis un moment. Oh il est cool celui-là, c’est celui où Ray part en croisière avec Marie.

 

Plus tard, dans la maison de retraite

Carrie part avec l’infirmière en quittant la maison de retraite.

Infirmière : Tu sais y faire dit-donc. Si jamais tu cherches un vrai job un jour.

Carrie : J’ai déjà un job, d’ailleurs ce soir j’demanderais bien une augmentation.

Infirmière : Alors bonne chance !

Carrie : La chance ? La chance n’a rien avoir là-dedans.

 

Casino dans New York en pleine nuit

Carrie rentre dans un casino.

Banquier : 21 c’est gagné.

Un homme : Bien joué. C’est votre jour de chance.

Carrie : Merci beaucoup.

Un homme #2 : Norman aimerait vous parler.

Carrie : Et il peut pas attendre Norman ? J’ai un bon feeling là.

Carrie est emmené par l’homme dans le bureau de Norman.

Un homme #2 : Assieds-toi.

Norman : Dans la vie il y a les bons à rien, les moins que rien et encore en-dessous les compteurs de cartes. T’es connue dans le milieu, le mois dernier tu t’es fait jeter du Bel Air, du Mexicana et d’l’Atlantic Aladin.

Carrie : Non, ça je m’en souviens pas.

Norman pause une arme sur la table.

Norman : Maintenant tu me rends mon fric. Tu me rends mon fric et on est quittes. Je me demande si je ne vais pas te compter les intérêts et je sais ce qui m’intéresse, moi.

Carrie : Ok, c’est vrai j’étais à l’Aladin, il y a quinze jours et vous le savez, vous y étiez. Oui, vous parliez à ce type, le baraqué, un grand chauve, qui a un petit doigt en moins.

Norman : Milosz ? Qu’est-ce que tu faisais avec Milosz, Isaac ?

Isaac : Elle ment, c'était pas moi.

Carrie : Bon, bah si, vous portiez une veste en cuir marron assez épaulée avec trois boutons.

Norman : Mais c’est ma veste ça, celle que je t’ai donnée.

Isaac : Non mais réfléchi, pourquoi je serais avec Milosz ?

Carrie : Bah si vous voulez je peux vous le dire, vous lui parliez du projet Bayonne, une histoire de porte-conteneurs, de transferts de conteneurs.

Norman : T’as parlé à ce merdeux du projet Bayonne ?

Carrie : Ouais il a osé.

Isaac : Toi tu la boucles. Je lui ai rien dit à ce connard, crois-moi.

Norman : Ouais, ouais on verra ça.

Isaac s’échappe pendant ce temps-là Carrie se munit de l’arme.

Norman : Rattrape-le ! Oh t’emballe pas ! Allez pose ça ma puce où tu vas ? Tu sais même pas t’en servir.

Carrie : Assis !

Carrie sort du casino, jette l’arme dans une poubelle et prend un taxi.

Carrie : Taxi ?

Carrie s’arrête devant un restaurant, elle regarde un couple passer avant de rentrer chez-elle.

 

 

Appartement de Carrie

Avant de s’endormir elle regarde quelques photos de paysages.

En pleine nuit elle entend des bruits et des cris

Un homme : C’est la dernière fois que je te le dis. T’entends, c’est la dernière fois !

Elle sort de son appartement et elle trouve pleins de sang dans la cage d’escalier, elle les suit jusque dans la rue où elle trouve le cadavre d’une jeune femme.

Le gardien : Carrie ?

Carrie : Appelez la police.

Le gardien : J’y vais !

Générique

La police est arrivée.

Al : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Mike : Elle s’appelle Catherine Grant, la trentaine, à priori elle aurait été poignardée. Le gardien de l’immeuble a dit qu’elle était là depuis trois mois, qu’elle payait son loyer dans les temps. Une gentille fille sans histoire. Ce sont ses mots.

Carrie : Mr Lin habite au troisième. C’est lui qui vous a prévenus.

Roe : Et quelle heure il était ?

Carrie : Euh… trois heures et quart, je dirais.

Al : Des témoins il y en a ?

Mike : Personne, à part cette fille. Qui a entendu crier.

Carrie : Mais j’ai pas vraiment regardé l’heure avant qu’il soit un peu plus de trois heures trente.

Mike : Roe est en train de l’interroger.

Roe : Merci beaucoup.

Carrie : Je vous remercie. Ok.

Roe : Ok. Salut ! Alors l’accès principal est sécurisé mais quelqu’un a dû ouvrir à un inconnu.

Al : C’était pas forcément un inconnu, interroger tous les locataires. C’est ton costume d’hier ?

Roe : Ouais, j’avais un rencard. Je trouvais que… que c’était pas mal.

Mike : La victime est derrière.

Mike et Al arrivent derrière.

Al : Et l’arme ?

Mike : Rien pour l’instant. Les agents fouillent le secteur.

 

Appartement de la victime

Al monte dans l’appartement de la victime.

Nina : Y a pas eu d’effraction. Son sac à main est toujours là avec 80 dollars dans le portefeuille. Je sais pas ce qu’il cherchait mais c’était pas de l’argent. Autre chose, regarde, elle s’appelle Catherine Grant su le bail et sur sa carte de supermarché c’est Catherine Isaacs.

Roe : C’est son nom de femme mariée.

Nina : C’est bien ce que j’ai cru sauf que sur ce permis non-renouvelé : Gail Isaacs.

Roe : Le meurtrier a laissé des empreintes plus ou moins complètes. Mais la bonne nouvelle c’est ce portable qui devrait nous guider vers ses amis, sa famille.

Al : Les amis et la famille on les placarde sur le frigo, y a rien là-dessus, pas de note pas de photo, pas de numéro de téléphone et ses bouquins c’est que des romans à l’eau de rose. Une femme bien seule.

Mike : Moi je mets rien sur mon frigo.

Al : C’est bien ce que je dis, faut sortir le dimanche.

Nina : Oh arrête, il aurait pas remis l’arme à sa place.

Al : C’est ce qu’il manque que je cherche comme par exemple un beau couteau à viande.

Mike : Si le couteau vient d’ici, c’est qu’il était pas venu pour la tuer.

Roe : Ça colle avec notes. La nana qui trouvé le corps dit qu’il y a eu une dispute. Qu’il l’aurait agressée chez elle, elle se serait enfuie, il l’aurait poursuivie et achevée dehors.

Al : Elle regarde trop la télé. Tout le monde se prend pour un expert maintenant. Elle t’a dit comment elle était arrivée à ce scénario ?

Roe : Eh bien t’as qu’à lui demander toi-même. C. Wells appartement 216.

Al : Comment elle s’appelle ?

Roe : Carrie Wells.

Al : Et comment elle est ?

Roe : 35ans, rouquine, plutôt jolie.

Al : C’est tout ?

Roe : Bah ça reste un témoin, ouais c’est tout.

Al : Je vais descendre la voir.

Roe : D’accord je viens avec toi chef.

Al : Non c’est bon.

Roe : Non, vu que j’ai commencé à l’interroger.

Al : Je te dis que c’est bon.

Carrie s’apprêtait à sortir, seulement voyant Al Burns elle rentra chez elle.

Carrie : Inutile de défoncer la porte, je t’ai entendu.

Al : Moi aussi je suis content de te voir. Tu me laisses rentrer ?

Carrie : Eh bien ça dépend, t’as un mandat de perquisition ?

Al : Qu’est-ce que tu fais là ?

Carrie : J’habite ici. Et toi qu’est-ce que tu fais là ?

Al : J’enquête sur un meurtre, on ratisse le périmètre, on interroge les voisins. Tu te rappelles comment ça marche ?

Carrie : Non, qu’est-ce que tu fais ici, à New York ?

Al : J’avance, je gravis les échelons.

Carrie : T’as toujours bossé comme un dingue.

Al : Ça te va bien de dire ça.

Carrie : Oh, c’est finit cette vie-là.

Al : Ouais, j’en sais quelque chose.

Carrie : Et sinon marié, des enfants ?

Al : Une copine.

Carrie : Heeein ! Pas Linda Perini ?

Al : Qui c’est Linda Perini ?

Carrie : Urgentiste, 1m70, qui zozotait un peu, tu disais toujours que tu me larguerais pour elle.

Al : C’est comme même toi qui m’a largué. Et elle avait rien avoir là-dedans.

Carrie : C’est vrai on s’est séparés parce que je suis une obsessionnelle qui répertorie le moindre défaut des autres, une espèce de bulldog hargneux qui ne lâchera jamais prise à moins d’y être forcé et sois gentil épargne moi ce regard car c’est exactement ce que tu as dit.

Al : Je n’ai jamais dit ça.

Carrie : Le 14 août 2002 à 02h36, une belle nuit chaude, pas de pluie, les grillons chantaient.

Al : D’accord, je l’ai dit mais j’étais très en colère. Je me suis énervé, je me suis montré.

Carrie : Insensible, alors que moi je suis trop sensible.

Al : Cette enquête devait s’arrêter Carrie, c’était terminé. On avait aucune piste, aucun espoir d’aboutir.

Carrie : Tu as laissé tomber.

Al : J’ai fait ce qu’il me semblait bon pour nous deux.

Carrie : Et on sait comment ça s’est fini pour nous deux.

Al : Très bien.

Carrie : Très bien.

Al : Maintenant que cette question est réglée.

Carrie : Ouais.

Al : T’as des choses à me dire sur Catherine Grant, appartement 316 ?

Carrie : Je dormais, j’ai entendu une bagarre, il devait la poursuivre dans les escaliers. Je suis descendue, j’ai vérifié sou pou et j’ai demandé à ce qu’on appelle les secoures, ça s’arrête là.

Al : T’as entendu la bagarre ?

Carrie : Oui mais j’ai rien entendu de très précis à part le son des gens qui se battent. Je suis désolé, je peux pas t’aider plus.

Al : Non, mais merci quand même. Si t’as des détails tu m’appelles.

Carrie : Pourquoi j’aurais d’autres raisons de t’appeler ?

Al : Comme je te l’ai dit, je suis content de te voir.

Carrie : Al, j’espère que tu le coinceras.

 

Commissariat.

Nina : On a des tas de fiches de payes d’agences d’intérims, essentiellement pour des boulots de secrétariat dans le Queens, le Bronx, quelques ’un à Manhattan.

Al : Tu sais où elle travaillait en dernier ?

Nina : Je cherche.

Mike : Le légiste confirme des blessures à l’arme blanche dans la poitrine et l’abdomen, causées par, merci Al, un couteau de cuisine de 15 à 18cm qui a malheureusement toujours pas été retrouvé. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on a retrouvé des cheveux sous ses ongles et qu’ils font une recherche ADN au labo.

Al : Et son téléphone ça donne quoi ?

Mike : On a rien pour l’instant, on attend les relevés.

Nina : Il y a un truc qui me chiffonne-là. Cette Catherine Grant ou cette Catherine Isaacs, quel que soit vrai nom, c’est à croire qu’elle n’a pas de passé. On a pas d’ancienne adresse connue, pas de journaux, pas de lettres, pas de photos même pas une vieille carte postale envoyée par une amie en vacance.

Mike : Mais on a une correspondance pour ses empreintes, identifiée à l’époque sous le nom de Jennifer Goodwin, arrêtée pour racolage en 1995.

Nina : 1995 ? Waw, c’était une gamine.

Al : Débrouillez-vous pour me trouver son dernier employeur, il me faut quelqu’un qui connaissait cette femme.

Roe : Il se pourrait bien qu’on l’ait trouvé. Parmi les empreintes qu’on a relevées dans son empreinte on a identifié celles d’une de ses voisines, C. Wells, appartement 216, 35ans, rouquine, plutôt jolie.

Nina : Elle a pas dit qu’elle connaissait à peine la victime ?

Mike : Mais qu’est-ce qu’elle fait dans notre fichier.

Roe : Ça c’est une excellente question. Il se trouve que les empreintes de Carrie Wells correspondent à la plaque d’un officier de police d’un poste à Syracuse de 1997 à 2002. Elle était flic. Dit donc Syracuse, c’est bien ton ancien QG ? Non.

 

Maison de retraite

L’infirmière : Qu’est-ce que ça a donné hier soir ?

Carrie : Pour ?

L’infirmière : Ta chance.

Carrie : Ah oui, euh rien, elle a tourné.

Carrie a un flash de deux petites filles dans les bois. Une d’entre-elle crie le nom de Rachel.

L’infirmière : Ca va Carrie ?

Carrie : Oui ça va super.

Al arrive.

L’infirmière : En parlant de super.

Carrie : C’est moi qui devais t’appeler, non ? Tu te souviens ?

Al : Je me souviens que t’appelais jamais, surtout.

 

Près d'une rivière

Al : Pourquoi t’as pas dit que tu connaissais Catherine Grant ?

Carrie : Parce que je la connaissais pas, on était voisines, quand je la croisais je lui disais bonjour.

Al : Alors pourquoi il y a tes empreintes dans son appart ?

Carrie : J’sais pas je l’ai aidée à porter ses courses l’autre jour. Ca doit être ça.

Al : Et pourquoi t’en as pas parlé ?

Carrie : Parce que un ça n’apportait rien et deux le jeune me l’a pas demandé. Réfléchissez un peu lieutenant.

Al : Tu peux pas arrêter d’être flic.

Carrie : Oh que si, j’ai arrêté.

Al : T’es infirmière maintenant ?

Carrie : Non je fais du bénévolat. Chouette, les pensionnaires de Midvale ne sont pas du tout accrochés à leur passé, tout le contraire de moi.

Al : C’est pour ça que tu étais si efficace. Tu n’oubliais rien.

Carrie : Oui, comme le visage de ce gosse qui s’est fait sauter la cervelle parce que son toxico de père n’avait pas verrouillé son arme. Y a des images qu’on préfère oublier. Ca fait neuf ans que j’ai rendu ma plaque et j’y arrive presque.

Al : Et Rachel ?

Carrie : C’est parce que je croyais pouvoir élucider son meurtre que j’ai tenu face à ces enfances brisées, à toutes ces violences, alors quand tu as clôturé l’enquête, j’ai su que je pourrais plus, c’était au-dessus de mes forces. C’est pour ça que je suis partie de Syracuse et que je peux pas t’aider pour l’enquête.

Al : Attends est-ce que je t’ai demandée de m’aider ?

Carrie : Ca va venir.

Al : Tu lis dans les pensées maintenant ?

Carrie : Oh dans les tiennes c’est sûr.

Al : Bon écoute on a rien de tangible dans cette affaire. Pas de mobile, pas d’arme, pas de famille, pas d’amis on n’est même pas sûrs du nom de la fille. C’est pas du tout au flic que je m’adresse, c’est au témoin que je demande de m’aider.

Carrie : J’ai rien à dire, j’ai rien vu Al, j’ai rien à raconter.

Al : Tu sais pas ce que tu as vu ? Hein, tu le sais bien.

 

Scène de crime

Nina : On est censé former un cercle en se tenant les mains ?

Roe : S’il faut faire des incantations, moi je fous le camp.

Carrie se repasse la scène.

Carrie : Il y a une ombre, je ne l’avais pas remarqué sur le moment.

Al : Où ça ?

Carrie : Il y avait quelqu’un. Il s’était caché là. Pourquoi tu t’es pas enfui ?

Carrie passe sa main dans une bouche d’égout et y sort un couteau.

Roe : S’il y a une carte de jeu collector elle est à moi.

 

Commissariat

Al : Elle a beaucoup de mémoire.

Mike : C’est comme ma tante Jackie, elle retient la date d’anniversaire de tout le monde.

Al : Ok, mais tante Jackie n’était pas le plus jeune officier de toute l’histoire de la police de Syracuse.

Mike : Tu veux dire qu’elle bossait à la criminelle pour toi ?

Al : Le taux de résolution d’enquête le plus élevé.

Mike : Elle se souvient de quoi exactement ? Des faits ? Des chiffres ?

Al : Des faits, des méthodes, des scènes de crimes, des témoignages, des dépositions, une fois que c’est enregistré, c’est enregistré.

Mike : Et c’est gravé ? Elle l’oublie plus.

Al : C’est impossible pour elle de l’oublier. En médecine on appelle ça l’hypermnésie, il doit y a avoir 5 ou 6 cas comme ça dans tout le pays.

Mike : Comment tu vas l’intégrer ? T’as demandé là-haut ?

Al : Je vais la prendre comme consultante juste pour cette affaire.

Roe : Alors je commence par la bonne ou par la mauvaise nouvelle ?

Al : Epate-moi

Roe : La mauvaise nouvelle, pas d’empreintes sur le couteau à viande. La bonne, c’est bon on a les fiches de payes, on a l’adresse de son dernier emploi.

 

Dernier lieu de travail de la victime

Mike : Une petite trentaine, elle bossait chez-vous sous le nom de Catherine Grant.

Ken Harbert : Ouais je m’en souviens. Elle a bossé comme intérimaire quand Lordes est parti pour s’occuper de sa mère.

Mike : Vous vous rappelez quand c’était ?

Ken : Pas trop, y a deux mois, je dirais. Ma copine pourrait vous renseigner.

Mike : Et vous savez pas si elle avait eu des problèmes avec d’autres employés.

Ken : Non je crois pas, non. Le seul truc que je me souvienne sur cette fille, c’est qu’elle nous avait loués une camionnette.

Nina : Elle vous a pas dit pourquoi elle en avait besoin ?

Ken : Je crois que c’était pour déménager de chez un petit copain. Ça avait l’air urgent.

 

Commissariat

Carrie s’installe à son bureau et Al vient la chercher.

Al : T’as une minute.

Carrie : Ouais.

 

Bureau de Al

Al : Voilà je suis en train de regarder les photos de la scène de crime prises dans l’appartement de la victime. Regarde ça, c’est bizarre ce qui se passe là : un cadre, un cadre et là rien, il reste un clou, il y avait quelque chose qu’on a jugé bon de décrocher. Toi qui es allée dans son appartement, si tu pouvais savoir ce que c’était.

Carrie se repasse la scène.

Carrie et Catherine rentrent dans l’appartement.

Catherine : Tu peux les poser là.

Carrie : D’accord. Il est beau ce bouquet.

Catherine : J’adore les fleurs. Tu habites l’appart’ du dessous hein ?

Carrie : Oui

Catherine : Si je fais trop de bruit, donne un grand coup dans le plafond.

Carrie : Non ça va.

Catherine : Non, n’hésite pas.

Al : Qu’est-ce qu’il se passe Carrie, tu vois le mur ?

Carrie : Attends.

Catherine : Au fait, je m’appelle Catherine. Enchanté.

Carrie : Carrie.

Elles se serrent la main.

Carrie : T’as raison il y a une photo, une photo de Catherine avec une autre fille. Elle n’est pas récente.

Al : Cette fille elle est comment ?

Carrie : Cheveux châtains, le même âge à peu près, elles pourraient être sœurs, on sent un certain bonheur.

Catherine : Tient.

Carrie : Oh !

Catherine : Merci.

Carrie : Donc il nous reste plus qu’à identifier cette mystérieuse inconnue.

Al : Ça va ?

 

Restaurant

Al : Merci Nina, bon travail. L’ex-petit copain était une mauvaise piste. Il était chez sa belle-sœur à Maronek la nuit du meutre.

Carrie : C’est que dit la belle-sœur.

Al : Dixit le péage il a pris le pont Triborough, le Bruckner, la 95 et est revenu le lendemain.

Carrie : Waw, je vois qu’il a roulé sa bosse le natif de Syracuse.

Al : Tu sais ce qu’il me manque le plus ? Les supers-burgers de chez Eddie Coye. C’est pas vrai ? Sinon sans toi c’était plus pareil. J’avais un ami dans le nord du Queens, c’est pas la même ambiance ici mais je m’y sens bien et toi pourquoi tu as choisi New York ? Pourquoi le Queens ?

Carrie : On trouve encore des studios à moins de 1200$, sinon je sais pas, j’aime bien l’énergie qui se dégage, ça me fait du bien, tous ces visages, tous ces gens même moi je m’y perds.

Al : Tu rayonnes en tout-cas. Qu’est-ce que tu veux ? Une tarte aux noix que pécans.

Carrie : Non j’évite le sucre. Mais prends-une.

Al : Tu me piqueras une bouchée.

Carrie se remémore des souvenirs avec Al, ils sont au lit ensemble.

Al : Tu as une jolie nuque.

Carrie : Je sais, on me l’a déjà dit.

Al : Et on t’a déjà dit qu’il y a un nerf là, juste en dessous de l’omoplate qui court le long du dos et qui descend jusqu’au périnée ?

Carrie : Je crois que vu le contexte, c’est la chose la plus cochonne qu’on m’ait jamais dite.

Ils rient et Al l’embrasse.

Al : Ça va ?

Carrie : Oui.

Al : J’ai rajouté une boule de vanille. T’as le droit de me tuer.

Carrie : Elle est énorme cette part.

Le téléphone d’Al sonne.

Al : Je t’écoute Mike, t’es où ?

 

Dans une rue

Carrie et Al rejoignent Mike.

Mike : Alors, d’après les relevés du portable de Catherine Grant, elle a appelé plusieurs fois vers un numéro de téléphone jetable ces trois derniers mois et elle a arrêté brutalement il y a un peu près 15jours, ensuite on a une série d’appels d’une minute chez Steven Latman, un avocat d’un certain renom qui va se marier la semaine prochaine.

Carrie : Ils devaient avoir une liaison.

Mike : C’est ce que je pense. Un téléphone jetable, une relation discrète, Latman décide d’y mettre un terme, la fille folle furieuse l’appelle à plusieurs reprises à son domicile et il décide de l’ignorer.

Al : Je veux bien mais c’est un peu léger. Non ?

Mike : Si ça peut te convaincre, elle a été embauchée en intérim l’année dernière au City Sport Club. Un club de gym dont Mr Steven Latman est l’un des membres les plus assidus.

 

Maison de Latman

Steven Latman : Je comprends bien que vous fassiez votre travail mais j’ai toujours eu une grande estime pour vos services. En tant que citoyen comme en tant qu’avocat. La police du Queens est une grande police mais tout ça pour un appel téléphonique.

Mike : 16 appels pour être précis, en l’espace de 48h.

Al : De moins d’une minute, d’une femme qui s’appelait Catherine Grant et qui a été assassinée.

Steven Latman : Ecoutez, je prépare mon mariage, je reçois je ne sais combien de fournisseurs toute la journée. Vous croyez que j’ai le temps de vérifier qui a utilisé mon téléphone. J’attends l’organisateur de la cérémonie, la décoratrice et toute son équipe, j’ai le traiteur qui vit pour ainsi dire chez moi depuis quelques jours et qui requière toute mon attention. Là-bas ! Wendy !

Al : Est-ce que vous êtes membre du City Sport Club ?

Steven Latman : Oui depuis plusieurs années.

Mike : Vous saviez que cette Catherine Grant y avait travaillé.

Steven Latman : Non… euh je suis vraiment désolée pour cette femme mais…

Al : Mais son nom ne vous dit rien ?

Steven Latman : Je ne dis pas que je ne l’ai jamais vu. J’ai pu lui dire bonjour, d’ailleurs, elle m’a peut-être tendu une serviette.

Femme : Steve ?

Steven Latman : Excusez-moi, on m’appelle.

Steven Latman part.

Mike : Attends que je lui passe une serviette.

Ils s’en vont et Carrie voit une femme.

Carrie : La femme sur la photo, c’est elle.

 

Commissariat

Carrie, Nina et Al interrogent la femme avec son avocat.

Mlle Wilson : Non, je suis désolée.

Al : Vous ne la connaissez pas non plus sous le nom de Catherine Grant, de Catherine Isaac  ou de Jennifer Goodwin ?

Avocat : Ma cliente vient de vous le dire, elle ne connait pas cette personne.

Al : Donc, elle n’avait aucune raison d’appeler chez vous et pourtant c’est le cas, et plus d’une dizaine de fois.

Mlle Wilson : Je n’en n’ai aucun souvenir.

Al : Elle appelait peut-être votre fiancé.

Mlle Wilson : Steve dit qu’il ne la connait pas. J’ai une confiance aveugle en lui. Je n’ai rien à ajouter.

Nina : Mlle Wilson, le 7 juin 1993 vous avez passé votre diplôme d’accès à l’université dans un centre pour adultes de Manhattan, n’est-ce pas ?

Mlle Wilson : C’est exact mais je ne vois vraiment pas le rapport.

Nina : Et bien ce qui m’étonne et j’aimerais bien comprendre pourquoi c’est qu’on ne trouve rien sur vous avant cette date, comme si vous n’aviez pas existé. Rien sur votre scolarité, sur vos lieux de résidence, sur votre permis de conduire.

Avocat : Je pense qu’on va s’arrêter là.

Al : Par ailleurs, ces appels émis d’un portable jetable acheté dans une boutique située à proximité de votre bureau…

Avocat : Deux millions de personnes travaillent dans le centre de Manhattan mais bon…

Al : Si vous ne connaissez pas Catherine Grant et que vous n’avez jamais entendu parler d’elle, que faites-vous sur une photo avec elle ?

Avocat : Quelle photo ?

Al : Nous avons une photographie de votre cliente avec Catherine Grant.

Avocat : Et pourriez-vous produire cette photo ?

Al : Evidemment.

Carrie et Al sortent du bureau.

Al : Tu en sûre, c’est bien elle ?

Carrie : C’est elle.

Al : J’aime pas qu’on me mène en bateau, je supporte pas. Je veux savoir qui elle était, où elle vivait avant de se retrouver à Park Avenue et pourquoi elle tient aussi fermement à garder ce secret de sa relation avec la victime. Je la travaillerai au corps le temps qu’il faut.

Carrie : En te basant sur quoi ?

Al : Sur son parcours, son passé pour commencer.

Carrie : Ouais et bien bonne parce que l’avocat risque de clore le débat si tu l’entraines sur ce terrain-là.

Al : Je suis désolé que tu n’approuves pas ma stratégie.

Carrie : C’est quoi ta stratégie ? Menacer de produire une photo que tu n’as pas ?

Al : Elle nous raconte des cracks depuis une heure, si je peux la contrer, je ne vais pas me gêner.

Carrie : C’est pas pour nous embrouiller dans notre enquête qu’elle ment, c’est toute sa vie qui est une arnaque.

Al : Je suis désolé si son passé est marqué par un épisode traumatique qu’elle appréhende, tout comme toi apparemment, de réveiller.

Carrie : Ok… Ce que j’essaie de te dire, si tu veux bien entendre, c’est qu’il y a des actions contre productives dans une enquête criminelle, je dis rien que ça.

Al : Non, là t’en profites pour remettre ton passé et ton bateau sur la table, je te rappelle que c’est comme ça que tu te fais du mal.

Carrie : Je t’emmerde.

Carrie part et Al retourne dans le bureau.

Al : Ce sera tout pour l’instant. Merci d’être venue.

Carrie se sert un café et se brûle en le versant.

Carrie : Ah ! C’est pas vrai.

Elle verse de l’eau sur ses mains. Elle se rappelle le moment où elle découvre sa sœur assassinée.

Elle remplit un verre d’eau et se rappelle que Mlle Wilson a pris le verre d’eau dans ses mains pour boire. Carrie va trouver un policier.

Carrie : C’est Henry toi, c’est ça ? Tu as trouvé Wendy Wilson dans notre fichier ?

Henry : Aucune chance, on n’a pas d’empreinte.

Carrie : Maintenant on en a.

Elle montre le verre d’eau emballé dans un sachet.

 

Boutique de vêtements de luxe

Carrie entre dans la boutique.

Carrie : Mlle Wilson ? Carrie Wells, vous avez une minute ?

Mlle Wilson : Mon avocat m’a déconseillée de parler à la police, je vous répète que je ne connaissais pas cette femme.

Carrie : Je ne suis pas de la police et je ne suis pas venue vous parler de Catherine. En fait… J’aimerais avoir des renseignements sur Mallory Evans.

Mlle Wilson : Je n’ai rien à dire sur Mallory Evans.

Elles marchent dans la boutique.

Carrie : C’est dommage. C’est dommage parce que moi je trouve que c’est une femme qui a un parcours à part. Elle est née dans l’Ohio, elle avait une mère alcoolique, un beau-père qui l’a violée, ado elle s’en va seule à New York, croise des petits malfrats et puis tombe dans la délinquance et se fait connaitre des services de police pour racolage. Mais elle arrive à s’en sortir, un jour elle change de nom, décroche un diplôme, un métier et aujourd’hui elle s’apprête à épouser un jeune avocat très en vue. Un homme qui a de quoi séduire dans ses costumes de marques.

Mlle Wilson : Effectivement, quel parcours !

Carrie : Mais quelle réussite ! Elle est peu commune l’ascension de cette femme. Votre ascension.

Mlle Wilson : Si vous le dîtes.

Carrie : Votre amie Catherine aussi a eu une vie difficile.

Mlle Wilson s’arrête de marcher et se retourne vers Carrie.

Mlle Wilson : Si pour moi ça a été dur, pour elle ça a été atroce.

 

Bureau de la boutique

Mlle Wilson : Son vrai nom était Olya. Elle venait de Minsk. Au début, j’ai eu du mal à le croire. Elle avait 15 ans quand elle est arrivée, un Russe lui avait fait miroiter un travail ici. Il l’avait vendue à une famille de Long Island. Elle servait de bonne à tout faire à un type et à sa femme, une femme ignoble qui la battait quand elle cassait de la vaisselle. Et lui, c’était le genre d’ordure finie, prêt à toutes les saloperies avec une fille de 15 ans qui n’a personne pour la défendre. Elle a fini par se sortir de là. On travaillait toutes les deux dans une boite à Woodmere. Après une descente de police, on nous a dirigés vers un centre de désintoxication. J’ai essayé de l’aider à trouver un travail, un appartement, à rencontre quelqu’un de bien, ça avait été concluant… pendant un moment.

Mlle Wilson commence à pleurer.

Carrie : C’est normal. Et ensuite ?

Mlle Wilson : Un jour elle appelle dans tous ses états, elle avait croisé le type.

Carrie : Quel type ?

Mlle Wilson : Le vieux, l’horrible de Long Island. Elle m’a dit qu’elle allait le faire chanter et comme elle lui demandait toujours plus, ça devenait… Un jour elle a appelé chez Steve et je lui ai dit non, il faut que tu te débrouilles seule. On s’était promis d’être toujours là l’une pour l’autre, mais là… ça allait trop loin.

Carrie : Vous vous souvenez du nom de cet homme, comment il s’appelait ?

Mlle Wilson : Elle refusait de dire son nom. Tout ce que je sais, c’est qu’elle l’avait croisé à son travail.

Carrie : Il y a combien de temps ?

Mlle Wilson : Il y a trois ou quatre mois mais je ne sais pas où elle travaillait à ce moment-là.

Carrie : C’est pas grave. Moi je sais.

 

Dernier lieu de travail de la victime

Al : On a encore deux-trois questions à vous poser, on vous dérange pas ?

Ken : Non, non il y a pas de problème. Si ça peut aider.

Al : Préparez vos employés les plus âgés, ceux qui ont la cinquantaine pas plus.

Ken : Ah bah ça c’est très facile, attendez. Tony, tu peux venir deux secondes ?

Tony arrive en chaise roulante.

Tony : Il y a un problème ?

Al : Il n’y a personne d’autre qui a la cinquantaine ou la soixantaine ?

Carrie entre dans un bureau et voit une photo de Ken accompagné d’un autre homme plus âgé. Nina entre dans le bureau.

Nina : C’est rageant hein ? On croyait le tenir.

Une autre femme entre dans le bureau.

Carrie : Excusez-moi vous êtes Jill, c’est ça ?

Jill : Oui.

Carrie : C’est le bureau de qui ici ?

Jill : C’est celui du père de Ken, il vient que le mercredi et le vendredi.

Carrie : C’est vendredi aujourd’hui.

Jill : Oui je sais, il a appelé hier pour dire qu’il était malade.

Carrie : Ah oui.

Carrie montre la photo à Al.

 

Salle d’interrogatoire

Al interroge le père de Ken.

Al : Et vous avez payé ce qu’elle demandait ?

Père de Ken : Elle estimait que c’était son dût. C’était peut-être vrai, mais il fallait quand même que j’en laisse à ma famille.

Roe entre dans la salle d’observation de l’interrogatoire où sont Carrie, Nina et Mike.

Roe : C’est lui. Il a le même ADN que les cheveux retrouvés sous les ongles de la victime, sur 4 séquences.

Mike : On devrait s’en passer. Le gars a avoué quand il a su qu’il y avait ces empreintes dans l’appartement.

Père de Ken : Je suis passé la voir chez elle pour lui dire stop, c’est terminé. Mais…

Al : Et plus précisément ?

Père de Ken : Elle a piqué une crise. Elle voulait appeler la police. J’ai essayé de la calmer, j’ai voulu la prendre dans mes bras, j’avais encore de l’affection pour elle. Et voilà qu’elle se jette sur le téléphone et là, j’ai attrapé un couteau et je ne sais pas, je me suis emporté moi aussi.

Il se met à pleurer.

 

Commissariat

Al : Tu t’en vas ?

Carrie : Ouais.

Al : Tu avais raison. Pour Wendy. Tu es douée, reconnais-le. Tu devrais revenir.

Carrie : Non. J’ai eu ma dose. D’ailleurs, il faut que je t’avoue un truc. Depuis que j’ai vu Catherine étendue par terre, c’est revenu. Je m’y revois sans arrêt.

Al : Dans les bois ?

Carrie : Oui. Sauf que maintenant, j’arrive à voir Rachel et je la vois étendue dans l’eau. J’ai bien dû y aller mille fois dans ces bois et j’ai jamais pu visualiser ça. Et j’ai pas envie, ça a été trop dur pour moi d’arriver à reprendre pied dans la vie. Je ne tiens pas à revivre cette expérience si ça doit briser tous mes efforts.

Al : Quand je t’ai rencontré, tu ne parlais que de Rachel. Et ce jour crucial, celui qui aurait pu t’apporter une réponse, tu n’en avais aucun souvenir et là une fenêtre s’est ouverte. Dis-toi simplement qu’à l’époque tu n’étais pas prête et que maintenant tu l’es. Si le voile se lève, je serais là.

Carrie : Si le voile se lève, j’agirais en conséquence.

Al : Quoi, toute seule ?

Carrie : Oui, et alors, comment j’ai fait avant ?

Al : Camomille et Blackjack. Fais-moi confiance, c’est pas l’idéal.

Carrie : Oh, te faire confiance ?

Al : Ouais.

Carrie : C’est délicat, je t’ai fait confiance à une époque et tu as laissé tomber. Il faut que j’y aille.

Carrie s’en va et appelle l’ascenseur, elle voit un policier qui emmène le père de Ken ailleurs.

Policier : Par ici, Mr Harbert.

Il a du mal à marcher.

 

Dans la rue

Carrie arrive devant le restaurant où le taxi l’a déposée la veille, un couple rit en sortant du restaurant. Elle se rappelle avoir vu Ken dans le restaurant quand elle est sortie du taxi. Carrie appelle quelqu’un.

Henry : Henry, j’écoute.

Carrie : C’est Carrie Wells. Quelle technique ADN ils ont utilisé pour la recherche sur Frank Harbert.

Henry : Euh, vous le vouliez rapidement alors ils ont fait un test de chromosome Y, c’est tout.

Carrie : Ok, tu peux demander un STR, PCR complet au labo ?

Henry : C’est noté.

Carrie essaie d’appeler Al mais tombe sur sa messagerie.

 

Dernier lieu de travail de la victime

Carrie sort de sa voiture, il n’y a personne.

Carrie : Mr Harbert ?

Elle s’avance dans l’entrepôt.

Carrie : Mr Harbert ? Mr Harbert ?

Ken Harbert arrive et transporte des paquets.

Ken : Qu’est-ce que vous faites là ?

Carrie : Tout le monde est parti ?

Ken : Les employés sont sous le choc, vous pensez. Je leur ai dit de rentrer chez eux.

Carrie : Ah ouais.

Ken : C’est des conneries tout ça. J’ai grandi dans cette baraque, je collectionnais les nounous et les baby-sitters quand j’étais gosse. Je n’ai jamais vu cette femme. C’est une barge qui voulait se faire du blé.

Carrie : Oui, je pense que vous avez raison. Je suis d’accord, c’est bizarre d’ailleurs que votre père ait avoué ce crime.

Ken : Je comprends pas.

Carrie : On a fait un test assez basique pour la recherche ADN mais dans une même famille, il y a de grandes similitudes au niveau des résultats. Voilà. Vous étiez où cette nuit-là Ken ?

Ken : J’étais chez moi, je dormais.

Carrie : Vous êtes sûr ? Vous n’étiez pas à la pizzeria Bella sur la 35ème en train de prendre un café, rappelez-vous ?

Ken : Je veux un avocat.

Carrie : Vous pouvez faire un test ADN.

Ken : Je ferais aucun test. Qu’est-ce que vous vouliez que je fasse ? Elle le tenait entre ses griffes et c’est un gentil. Il se serait laissé fait avoir jusqu’au bout. Je lui avait dit de plus céder. Je savais qu’il continuerait.

Carrie : Alors vous l’avez suivi.

Ken : Je voulais vérifier. Je voulais entrer avec lui mais je ne voulais pas qu’il me voit.

Carrie : Et vous avez attendu à la pizzeria qu’ils redescendent et vous êtes allé… tuer Catherine Grant.

Ken : C’est un faux nom Catherine Grant. C’était une pute de l’Est qu’on a hébergé. Et c’est comme ça qu’elle nous remercie ? Je m’en fous de ce qu’il a fait. Elle aurait dû se la boucler et se barrer. Elle avait qu’à se la boucler et se barrer !

Ken fait tomber des cartons et part en courant. Carrie le suit. Ken tente de frapper Carrie avec un pied-de-biche. Ils se battent et Ken prend le dessus en essayant d’étouffer Carrie avec le pied-de-biche.

Ken : Vous auriez pas dû venir seule.

Al : Je suis là.

Al pointe son arme sur la tête de Ken.

Al : Pourquoi tu es partie sans moi ?

Carrie : Pourquoi tu réponds pas au téléphone ?

Al : J’étais sur vibreur.

Carrie : Je crois que vu le contexte, c’est la chose…

Al : La plus cochonne qu’on t’ai jamais dite ?

Carrie sourit. Ken est menotté.

 

Maison de retraite

Patiente : Quand Raymond va rentrer à la maison, il va très mal le prendre.

Carrie lui remet correctement les couvertures sur elle.

Patiente : Vous savez si ma fille vient aujourd’hui mademoiselle ? Elle avait dit qu’elle passerait.

Carrie : En fait, elle ne pourra pas venir Alice. Mais elle passera vous voir demain, c’est sûr.

Alice : C’est un grand cœur ma Rachel et elle est toujours là pour moi.

Carrie : Attention.

Alice : Merci mademoiselle. Oh j’ai oublié votre nom, c’est comment déjà ?

Carrie : Carrie.

Alice : Ah oui ? Vous savez que ma fille cadette s’appelle Carrie aussi ? Elle est officier de police.

Carrie : Je sais.

Infirmière : Carrie ? Ton mignon petit flic a laissé ça chez Janine.

Carrie : Merci.

Carrie prend le dossier que lui a apporté l’infirmière et trouve la carte de Al avec écrit derrière « Je n’ai jamais lâché ». En ouvrant, elle découvre que c’est le dossier du meurtre de Rachel.

 

Cimetière, à l’enterrement de Catherine

Carrie rejoint Al, Nina, Mike et Roe. Elle regarde un arbre et se rappelle de nouveau du moment où elle découvre le corps de sa sœur. Elle essaie de réveiller Rachel en l’appelant, elle se retourne et voit la silhouette d’un homme derrière elle.

Al : Ça va ?

Carrie : Oui.

Retirement home.

Carrie tidy up books.

Patient :I told you already, I took the Hyzaar. I take it again, I'm gonna have to go. I'm always going.

Nurse at Carrie :Okay, Mr. Wanamaker says he already took his meds for the day. What do you

think, Carrie?

Carrie : Well, Mr. Wanamaker, you took your Ependramine... two pills, ten milligrams... at 8:48 and three Prevacid 20's at 1:17, which would make you due for your Hyzaar right about now.

Patient : March 27, 1998. Oh... Come on, Carrie. Do your thing. I swear, I'll takeall my pills.

Carrie : All right. All right, all right, all right. March 27, 1998 was a Friday. Sunrise was at 5:45...

5:46 a.m. The Knicks beat the Grizzlies 97-89 for their 40th win, and most important of all

around here, the FDA approved... Viagra.

They laugh.

Patient : Fantastic. I'll take my pills. All right.

Carrie approaches another woman watching television and picks up the remote.

Carrie : Hey, hey, hey. Hey, I got it. Here.

Carrie turns up volume.

Patient : Thank you, Miss. Are you new here?

Carrie : No, you and me go way back.

Carrie dates back the cushion.

Carrie :Oh, this is a good one. This is where Ray has to go on a cruise with Marie.

 

Later

 

Carrie go.

Nurse : You know, you're good at this. If you ever want an actual job.

Carrie :I have a job. In fact, tonight I think I'm gonna ask for a little raise.

They laugh.

Nurse : Okay, good luck.

Carrie : Luck? Who said anything about luck?

 

Casino

 

Dealer : 21. Winner.

Man : Yeah. Yeah.

Players apllause Carrie and she recovers her gains.

Man ( apparently a bodyguard ) at Carrie : Norman would like to talk to you.

Carrie : Could Norman wait for a minute? 'Cause I'm doing really great here.

He brings her bu force at a piece. There are two mans.

Man : Sit down.

The first is sit in front of Carrie and the other stands.

1 man : There's lowlifes and lower lifes, then there's card counters. You're famous, lady. Last month, you were thrown out of the Bel Air, the Mexicana and the Atlantic Aladdin.

Carrie : I don't really recall.

The 1 man puts a gun on the table.

1 man : Give me my money back. Give it back now, and we're done. Or better, we should add some interest. I know what interests me.

Carrie : Okay, all right, I was at the Aladdin a couple weeks ago. ( She turns to the second man ) You should know, you were there. Yeah, you were palling around with that big bald guy, scar on his left cheek, no pinky?

1 man : Milosz? What the hell you doing with Milosz, Isaac?

Isaac : She's lying. It wasn't me.

Carrie : Sure it was. You were wearing a leather jacket... epaulets, brown, three buttons.

1 man : The Varvatos ? I gave you that jacket.

Isaac : Norm, think about it... why would I be with Milosz?

Carrie : Maybe I can help you out with that. You were talking about Bayonne. Something to do with

container tracks. Trucks. Container trucks.

Norman : You told that schmuck about Bayonne?

Carrie : Yeah, he did.

Isaac : You shut up ! I never talked to the guy, I swear !

Norman : Yeah, well, we'll see.

Isaac runs away.

Norman at the man who bring Carrie : Go!

Carrie takes the gun and points it at him.

Norman : Oh, come on, sweetheart. Put the big gun down. You don't know how to use it.

Carrie reloads the gun.

Carrie : Sit down.

 

Later.

 

Carrie go out of the casino.

Carrie : Taxi!

 

She comes out of the taxi and sees a couple kissing.

 

Carrie's appartement.

 

She puts on a pajamas.

She lies down on her bed and looks pictures of paradisiac place.

She sleeps.

 

Later.

 

Carrie wakes up because of a man and a woman shouting in distance. The woman screams and Carrie gets out of the bed. She follows the footsteps running in the downstairs.

She puches the door and discovers the woman on down. There is blood. A man arrives.

Man : Carrie?

Carrie : Call 911.

Man : Okay.

He goes.

 

Later.

 

Police is here.

Detective : What do we got?

Other man : Name is Catherine Grant, early 30's, looks to be a stabbing. According to the building manager, she's been a tenant three months, paid her rent pretty regular. Just a "nice, quiet girl." His words.

 

Farther.

 

A man interrogates Carrie.

Carrie : Mr. Lin on the third floor... he's the one who called you guys.

Man : And this was at what time?

Carrie : Uh, 3:15, I think...

She looks arround and see the detective.

Detective ( nat see Carrie ) at the other man : Any witnesses?

Other man : Nada.

Carrie lowers her head to avoid being seen. The man looks back.

Carrie : Uh... Didn't really look at the clock until, uh, sometime after 3:30.

The other man at the detective : Roe is finishing up with her now.

They approch.

Roe : A lot of help.

Carrie : Great. Okay, thanks.

She goes before they arrive.

Roe at the guys : Okay, uh, front doors at each entryway are locked, but someone could've

buzzed in a stranger.

Detective : Might not be a stranger. Let's run all the tenants. Is that yesterday's suit?

Roe : So, I had a date. It was going well.

Other man : Body's out back.

 

Next to the body.

 

Detective : Weapon?

Other man : Uniforms doing an area. Nothing so far.

 

In the woman's appartement.

 

Woman : No forced entry. Handbag and wallet were still up on the shelf. About 80 bucks. If he was after something, wasn't money. Here, show you something. Catherine Grant on the lease, right? And the supermarket card says Catherine Isaacs.

Roe : Married name.

Woman : Yeah, what I thought, except expired driver's license: Gail Isaacs.

Roe : They lifted a few prints, mostly partials. But better still, got a cell phone. Maybe find some friends or family.

Detective :Friends and family usually end up on the fridge... nothing there. No knickknacks, snapshots from the past, phone numbers. And her books are all romance novels. This was a lonely woman.

Man : I got nothing on my fridge.

Detective : My point. You should get out more.

Woman : Oh, come on. He's gonna put his weapon back?

Detective : It's what's not here. Most popular knife there is, chef's knife.

Man : A weapon of convenience. Could mean he didn't come to kill her.

Roe : Consistent with what I got. Lady found the body says it started as a fight, he got her once upstairs, she takes off, he follows, finishes her outside.

Detective : Gotta love CSI. Everybody's an expert now. She say how she came up with this scenario?

Roe : You can ask her yourself. C. Wells, 216.

Detective : What's her name?

Roe : Carrie Wells.

Detective : What'd she look like?

Roe : Mid-30's, red hair, pretty.

Detective : That's all?

Roe : She looked like a witness, Al.

Detective : I think I'll go talk to her.

Roe : All right. I'm with you, boss.

Detective : I'm okay.

Roe : Oh, I, uh, thought 'cause I did the initial...

Detective : I'm okay.

 

Carrie's appartement.

 

She puts on a pull and goes out of her appartement and sees the detective coming. She returns quickly inside and closes the door.

He knocks at the appartement.

Carrie : You don't have to break it down. I heard you.

Detective : Nice to see you, too. May I enter?

Carrie :Well, that depends. You have probable cause?

Detective : What the hell are you doing here?

Carrie : Uh, I live here. What are you doing here?

Detective : Investigating a murder. We look around, ask questions, you remember how that works.

Carrie : I mean, what are you doing in New York?

Detective : Trying to move up in the world.

Carrie : You always were driven, Al.

Al : Look who's talking.

Carrie : Oh, no, I gave all that up.

Al : Yeah, I can tell.

Carrie : So, married? Children?

Al : Girlfriend.

Carrie : Oh. Not Linda Perini.

Al : Who's Linda Perini?

Carrie : EMT, five-six, annoying lisp, that girl you always said you were gonna leave me for.

Al : You left me, by the way, and that wasn't the reason.

Carrie : That's right, it's because I'm an obsessive cataloguer of people's faults who stores slights and injuries like some kind of freak bulldog who will never let go unless you forcibly break her grip. Don't look at me like that. You said it.

Al : I never said that.

Carrie : August 14, 2002, 2:36 a.m., hot night, no rain, there were crickets.

Al : Okay, all right, I was angry, I was frustrated, I was...

Carrie : Insensitive. And I'm too sensitive.

Al : The investigation was over, Carrie. It was over. There were no leads, no hope, and it was destroying you.

Carrie : You gave up.

Al : I did what I thought was right for us.

Carrie : Well, we all know how that turned out. For us.

Al : Great.

Carrie : Great.

Al : Now that we got that out of the way... Yep. Can you help me here? Catherine Grant, 316.

Carrie : I was sleeping, I heard a fight. He must've chased her down the stairs. I went outside, checked her vitals, made sure someone called it in. That's all I got.

Al : You heard the fight?

Carrie : Yeah. But I just heard stuff being knocked around. Nothing specific. I'm sorry, wish I had more.

Al : Okay. Well, thanks for your help. Call if you think of anything.

He hands her his card.

Carrie : Well, why else would I call?

Al : Like I said, nice to see you.

He goes.

Carrie : Hey, Al. I, um... I hope you get your guy.

She closes the door.

 

Police station.

 

Woman : She had lots of pay stubs from, uh, temp agencies... mostly secretarial stuff. Queens, the Bronx, some in the city.

Al : You get the last place she worked?

Woman : Not yet.

Man : The coroner confirms multiple stab wounds to the chest and abdomen, consistent with... thank you, Al... a six- to eight-inch chef's knife, unfortunately, still missing. But the good news is

we got some hair from under her fingernails. Examiner's doing a DNA workup.

Al : Anything from her phone?

Man : Dumped the cell, just waiting for the records.

Woman : Here's what's bugging me. Catherine Grant, Catherine Isaacs, whatever her name is...

it's like she's got no past. Can't find an old address. No journals, no letters, no photos. Not even a postcard from some stupid vacation somewhere.

Man : We got a hit from Catherine's prints. This time as Jennifer Goodwin. Busted for prostitution

in 1995.

Woman : '95? Wow, she must have been a kid.

Al : Just get me the last place she temped. I want to find someone who knows this woman.

Roe arrives with a file.

Roe : Maybe we already have. Those unidentified latents we found in her apartment... one of the prints belongs to the neighbor. C. Wells, 216. Mid-30s, red hair, pretty.

Woman : She says she barely knew the vic, right?

Man : What's she even doing in the system?

Roe : Interesting question. As it turns out, Carrie Wells' prints track back to a NYSID number from

the Syracuse PD, 1997 to 2002. She was a cop.

All 3 look to Al.

Roe : Syracuse PD. That's your old haunt, Al, isn't it?

 

Retirement home.

 

Nurse : How'd it go last night? Your luck?

Carrie : Oh, yeah. It kind of ran out.

The nurse laughs and goes. Carrie looks two little girls running in the hall.

Past.

We see two girls ( apparently sisters ) running in woods.

The little girl : Rachel! Rachel!

Now.

Nurse : You okay, Carrie?

Carrie : Yeah. Fine.

Al arrives.

Nurse : Speaking of fine.

She goes.

Carrie : The plan was I call you, remember?

Al : Yeah, well, I also remember you don't call.

 

Next a river.

 

Al : Why didn't you say you knew Catherine Grant?

Carrie : I didn't know her. We were neighbors. I saw her around, I said hi.

Al : How come your prints were in her apartment?

Carrie : I don't know. I helped her carry in some groceries a few weeks ago.

Al : And you didn't mention this because...?

Carrie : Because A: it wasn't relevant, and B: your kid never asked me. That's sloppy, Detective.

Al : You can't stop being a cop.

Carrie : Oh, I can, and I did.

Al : So you're a nurse now?

Carrie : No. I volunteer. It's nice. My friends at Midvale aren't exactly hung up on the past, unlike me.

Al : It's why you were a good detective. Nothing got by you.

Carrie : Yeah, like the look of that kid who blew his own head off with a 12-gauge 'cause his crackhead dad forgot to lock it up. Some things you want to forget. After nine years off

the force, I almost can.

Al : And Rachel?

They stop to walking.

Carrie : The idea that I could maybe solve her murder is how I survived the kids and the shotguns.

And when you shut that investigation down, I couldn't do it anymore. I just... I couldn't do it anymore. That's why I left Syracuse. That's why I can't help you now.

Al : Did I say anything about helping?

Carrie : You're gonna.

Al : What, you read minds now?

Carrie : Oh, I can read yours.

Al : All right, look, we got nothing on this one. No motive, no weapon, no friends or family. Not even sure we got a name. I'm not asking you to help as a cop, I'm asking you to help as a witness.

Carrie : I didn't see anything, Al. I didn't see anything.

Al : You don't know what you saw. You know what I mean.

 

 

Crime scene.

 

Roe, the woman and the man are here.

Woman at Roe : Aren't we supposed to hold hands or something?

Roe : If there's chanting, I am so out.

Carrie returns to the scene when she discovers the woman.

Carrie looks around her and see a shadow.

Carrie : There's a shadow. I didn't notice it before.

Al : Where?

Carrie : Someone was here. He was hiding here. Why didn't you run?

She rummages in a manhole cover.

Roe : If it's a Derek Jeter rookie card, it's mine.

She pulls out a knife.

 

Last place of her work.

 

Mike : Early 30's. Would have called herself Catherine Grant.

Man : Yeah, I remember this one. She temped here for a while when Lourdes left to take care of her mother.

Mike : And when was this?

Man : I don't know, a few months ago. My girl can give you the dates.

Mike : Do you remember, did she have any problems with any of the other employees?

Man : Not that I know of. The only reason I remember her at all, is she rented a van from us for a couple days.

Nina : Did she say why she wanted a van?

Man : Yeah, actually, something about moving out on a boyfriend. She seemed in a hurry.

 

Police station.

 

Carrie settles in a desk.

Al : You got a sec?

Carrie : Sure.

 

Al's office.

 

Al : Okay, I've been looking at the crime scene photos from Catherine's apartment. Look at this.

The spacing is weird. Frame, frame, nothing. That's an empty hanging hook. Something was there.

Something worth taking down. You were in her apartment. Be nice to know what it was.

Carrie sits and remenbers.

The 2 woman ( Carrie and Catherine ) carry grocery bags.

Catherine : You can put it there.

Carrie : Nice flowers.

Catherine takes the flowers from the bag.

Catherine : I love flowers. You live downstairs, right?

Carrie : Yeah. Uh-huh.

Catherine : If I make too much noise,just bang on the ceiling.

Carrie : That's okay.

Catherine : No, do it.

 

Al : Carrie, what's going on? Can you see the wall?

She beckons him to wait.

 

Catherine : I'm Catherine, by the way.

Carrie : Carrie.

They shake hands.

Carrie turns and looks the wall.

 

Carrie : You're right. There's a photo. Catherine and another woman. It's not recent.

Al : What's the woman look like?

Carrie : Dark hair. About the same age. They could almost be sisters. They look happy.

 

Catherine gives a flower at Carrie.

Catherine : Here.

Carrie : Oh. Thanks.

 

Carrie : So I guess the question is who is our mystery woman?

Al : You okay?

She beckons him it's okay.

 

In a restaurant.

 

Carrie is sit.

Al at phone : Nike and Nina, nice job.

He hangs up and sits

Al : No go on Catherine's old boyfriend. He was at his sister-in-law's in Mamaroneck night of the murder.

Carrie : Says the sister-in-law.

Al : Says his Easy Pass. He took the Triborough to the Bruckner, and up 95. Back the next morning.

Carrie : Wow. Guess you really can take the boy out of Syracuse.

Al : You know the only thing I miss? Those Maui burgers at Eddie Coyne's. Right?

She laughs.

Carrie : Yes.

Al : Otherwise, wasn't the same without you. I had a friend in Queens North. It's different down here. I like the vibe. What about you? Why New York? Why Queens?

Carrie : Can still get a one-bedroom for under $1,200. I don't know, I just... Something about the energy of this city. It's good for me. All the faces, all the lives... even I can't track them.

Al : You look good, Carrie. You want something? They got pecan pie.

Carrie : No, I'm off sugar.

Together :

Al : If I get some, you'll have a bite?

Carrie : If you get some, I'll have a bite. Yeah.

Al goes to order.

She remembers.

 

They're in a bed. He masses her.

Al : You have a nice neck.

Carrie : So I've been told.

Al : Did you know there's a nerve right under the levator scapulae that leads all the way down

to the pelvic floor?

Carrie : You know, given the circumstances, that might be the dirtiest thing I've ever heard.

They laugh and he kisses her.

 

Al : You okay?

Carrie : Yeah.

Al : I got it with French vanilla. So shoot me.

Carrie : It's a huge piece of pie.

Al's phone rings.

Al : Yeah, Mike, where are you?

 

Street.

 

They joind Mike.

Mike : So, according to Catherine Grant's phone records, she made a lot of calls to a disposable cell phone over the past three months. Now, these end abruptly, two and a half weeks ago. Then we have a bunch of one-minute calls to a Steven Latman, a successful lawyer, who, it so happens, is about to get married.

Carrie : They were having an affair.

Mike : That's what I'm thinking. Disposable phone, very discreet. Latman decides to call it quits,

our girl goes ballistic, calls him repeatedly at his home, and he ignores her.

Al : Okay, but it's a little light, no?

Mike : Does this add some weight? One of the places Catherine temped last year was at City Sports Club, where a Mr. Steven Latman .is a member in good standing.

 

Latman's house.

 

Latman : I appreciate you people are just doing your job, and I've always had the deepest respect

for the Department, in and out of court. Queens Police, great police, but... this is about a phone call?

Mike : 16 calls, actually. All within a 48-hour period.

Al : All under a minute, all from a very dead woman named Catherine Grant.

Latman : Look around, guys. I'm getting married. I've got people coming in and out of here all day long. You think I can keep track of who uses the phone? I've got a wedding planner, decorator, her crew and a caterer who practically lives here and, right now, requires my attention.

Latman shows the direction at a waiter.

Waiter : Yes, sir.

Latman : Wendy.

Al : Are you a member of the City Sports Club?

Latman : Yes, for many years.

Mike : Were you aware that Catherine Grant was an employee there?

Latman : No. Look, I'm really sorry about this woman...

Al : So you never met her?

Latman : Well, I may have met her. I may have smiled at her. Maybe she even got me a towel.

Woman : Steve?

Latman : Now, if you'll forgive me...

He goes.

Mike : I'd like to get him a towel.

They go and Carrie sees the woman.

Carrie : The woman in the photo... it's her.

 

Police station.

 

Carrie, Nina and Al interrogate the woman with her lawyer.

Woman : No. Sorry.

Al : So, to be clear, you don't know her as Catherine Grant or Catherine Isaacs or Jennifer Goodwin.

Lawyer : Ms. Wilson already told you she has no knowledge of this person.

Al : So there'd be no reason for her to call your home, which she did nearly two dozen times.

Woman : None that I can think of.

Al : Maybe to call your fiancé?

Woman : Steve says he doesn't know her. I trust him absolutely. So there's your answer.

Nina : Ms. Wilson, you took your high school equivalency exam on June 7, 1993, at Mid-Manhattan

Adult Learning Center... is that right?

Woman : Yes, but I don't understand what that has to do with anything.

Nina : That... that's funny, because what I don't understand is why before June 7, 1993, you don't seem to exist. No school records, residences, driver's license...

Lawyer : I think we're almost done here.

Al : These calls to and from a disposable cell phone from a Rite-Aid two blocks from your office...

Lawyer : Midtown Manhattan, work population two million. Nice try.

Al : You say you don't know Catherine Grant... you never heard of Catherine Grant... so what are you doing in a photo with her?

Lawyer : What photo?

Al : We have a photograph of your client with the deceased.

Lawyer : Well, would you care to produce this photo?

Al : Of course.

 

Al and Carrie out.

Al : You saw her, right? She's the one?

Carrie : Yep.

Al : I really don't like being lied to, to my face. I want to know where she was, who she was

before Park Avenue, and why her relationship with Catherine should be such a damn secret. I'll sweat her all day if I have to.

Carrie : With what?

Al : With her nonexistent past, for one thing.

Carrie : Yeah, well, good luck with that, 'cause in case you hadn't noticed, he's about a second away

from shutting it down in there.

Al : I'm sorry if you don't approve of my tactics.

Carrie : What tactics? Bringing up evidence you don't have?

Al : She's sitting in there lying to us. If I have a shot at her, I'm going to take it.

Carrie : She's not lying to mess with your investigation. Her whole life is a lie.

Al : Well, I'm sorry if there's some deep, dark trauma in her past that she, and apparently you,

are afraid of disturbing.

Carrie : Okay... all I'm trying to do, if you would listen, is tell you what will and what will not work

in a murder investigation. That's it.

Al : No, what you're doing is you're bringing your past, your pain to the table, and if you remember, that's exactly what messes you up.

Carrie : Go to hell.

She goes.

 

Al at the woman : That's all for now. Thank you for coming in.

 

Carrie serves coffee and burns.

Carrie : Aah! Damn it.

She pours water on her hands.

She remembers when she discovers her sister.

She pours herself a glass of water and remembers seeing the woman drink during questioning.

 

Carrie : Henry, right? You ever find Wendy Wilson in the system?

Henry : No luck. We don't have her prints.

Carrie : We do now.

She hands him the woman's glass.

 

In a luxury clothing store.

 

Carrie at the woman of the interrogatoir : Ms. Wilson... Carrie Wells. You, uh... have you got a minute?

Wilson : My lawyer advised me not to speak with the police. I already told you, I didn't know that woman.

Carrie : I'm not the police, and I'm not here to talk about Catherine. Actually... actually, I'd like to

talk about Mallory Evans.

Wilson : I have nothing to say about Mallory Evans.

They walk in the store.

Carrie : Well, that surprises me. It does, because I... I think she is a very... impressive woman. Born in Ohio. Alcoholic mom. Abused by her stepfather. Ran away to New York as a teenager. Fell in with some bad people. Did some bad things. Even got herself a police record. Prostitution. But she pulled herself out of it. Changed her name. Got an education. A career. And now... she is about to marry a very successful lawyer, who, I have to say, looks really hot in Prada.

Wilson : Sounds like quite a life.

Carrie : It's a rare person who can do what she did. What you did.

Wilson : Whatever.

Carrie : Your friend Catherine, she had a hard life, too, didn't she?

Wilson stops and turs to Carrie.

Wilson : My life was hard. Hers was a disaster.

 

Office.

 

Wilson : Her real name was Olya. From Minsk. Thought it was a joke the first time I heard it. She came here when she was 15. Some Russian guys promised her a job. They sold her to this family

out on the island. She was a maid for this guy and his wife. Wife used to beat her up when she dropped a dish. And the guy... well, the scumbag did what scumbags do to 15-year-old girls who don't have anyone to protect them. She got out eventually. We were both working out of this club in Woodmere. They busted the whole place, put us in a group together... 12-step thing. I tried to help her, you know, get a job, get a place, a decent man. It worked out... for a while.

She startes to crying.

Carrie : It's okay. And then?

Wilson : She called me, all excited. Said she'd run into the guy.

Carrie : What guy?

Wilson : The old guy from Long Island. She was going to blackmail him.She's asking this guy for more and more money. And then she called me at Steve's, and that was it. I told her she was on her own. We said we'd always be there for each other. I just couldn't.

Carrie : Wendy, what was the name of the guy, the one she was blackmailing?

Wilson : She wouldn't say his name. All I know is she ran into him at work.

Carrie : When was this?

Wilson : About three or four months ago. I don't know the name of the place.

Carrie : Oh, that's okay. I do.

 

Last place of Catherine's job.

 

Al : Just want to ask you a few more questions.

Man : No, I'm happy to help in any way I can.

Al : We need to talk to your older employees... anyone over 50 or so.

Man : That's the easiest one I had all day. Hey, Tony. You got a sec?

Tony arrives in a wheelchair.

Tony : Something the matter?

Al : So, no one else in their 50s, 60s?

Carrie enters in the man's office.She takes a photo where we see the man and an other, more old..

Nina enters.

Nina : That sucks, huh? Thought we had it.

An other woman enters.

Carrie : Excuse me. It's Jill, right?

Jill : Yeah.

Carrie : Whose office is this?

Jill : This is Ken's dad's. He only comes in on Wednesdays and Fridays.

Carrie : Well, today is Friday.

Jill : Yeah, I know. He called in yesterday, said he was sick.

She goes.

Carrie : Really.

Carrie shows the photo at Al.

 

Interrogatoir room.

 

Al interrogates Ken's father.

Al : So you were giving her money.

Ken's father : She figured she earned it. Suppose she did. But I had to leave something for my family.

Roe enters in the adjoining room where there are Carrie, Nina and Mike.

Roe : At Got it. Old man's DNA matches the hair under Catherine's fingernails... four regions.

Mike : Yeah, I don't think we need it. Guy went down when he heard we had his fingerprints

in her apartment.

Ken's father : I went over there to tell her, you know, no more.

Al : And then what happened?

Ken's father : She went crazy, said she was gonna call the cops. So I tried to calm her down, you know, to hold her. I still had affection for her. All of a sudden, she goes for the phone, and I-I grabbed the knife. I guess I went a little crazy, too.

He crying softy.

 

Police station.

 

Carrie puts on her coat.

Al : Taking off?

Carrie : Yep.

Al : So, you were right... about Wendy. Admit it, you're good at this. You should come back.

Carrie : No, I'm done. Look, I didn't tell you this before... but ever since I found Catherine lying there, I've, uh... been getting lost again.

Al : The woods?

Carrie : Yeah. Only this time... I'm seeing Rachel... her body in the water. I've been in those woods a thousand times before and I've never seen that. I can't do this. I've worked really hard to get to a good place in my life, and I can't come back to this if it means giving up everything I've worked for.

Al : When I met you, everything was about Rachel. But the one day that really matters, that might have the answer, you could never remember. And now you're starting to. Don't you see? You weren't ready for it then, now you are. And if there's more to discover, I can help.

Carrie : If there's more to discover, I'll handle it.

Al : What, alone?

Carrie : Sure, it's worked for me before.

Al : Bedpans and blackjack? Trust me, that's not "working."

Carrie : Trust you?

Al : Yeah.

Carrie : You know... I trusted you before, and, um, you gave up. I gotta go.

She goes and calls the elevators.

A cop drives Ken's father.

Cop : This way, Mr. Harbert.

He has trouble walking.

 

She arrives in front of the restaurant where the taxi deposited her.

A couple laugh. She remembers the night where the taxi deposited her. She sees Ken was in the restaurant.

Carrie calls.

Henry : Hey, it's Henry.

Carrie : It's Carrie Wells. What kind of DNA test did the examiner run on Frank Harbert?

Henry : Uh, you wanted it yesterday, so they just did a quickie... a Y chrome.

Carrie : Okay, can you run a full STR, PCR, whatever they got?

Henry : Yeah, sure.

She calls Al but it's his recorded.

Hey, it's Al. Leave a message.

 

Last place of Catherine's job.

 

Carrie parks her car. There is nobody.

Carrie : Mr. Harbert?

Mr. Harbert?

Mr. Harbert?

He arrives with pack.

Ken : What're you doing here?

Carrie : Where is everybody?

Ken : Most of my employees were pretty upset. I gave 'em the night off.

Carrie : Right.

Ken : It's a bunch of crap, you know. I grew up in that house. Had a lot of nannies, babysitters, when I was young. That woman wasn't one of 'em! Some nutjob trying to make a buck.

Carrie : Yeah, no, I-I think you're right; I do. It doesn't any make any sense that your father confessed.

Ken : I don't understand.

Carrie : Well, we did a pretty basic DNA test. Only problem is close relatives, then tend to match out the same, you know? Where were you that night, Ken?

Ken : I was at home, asleep.

Carrie : You sure weren't at Bella's Pizzeria on 35th Street, off of 31st Avenue, having a cup of coffee?

Ken : I want a lawyer.

Carrie : Or you could take a DNA test.

Ken : I'm not taking any test. What'd you want me to do? She had him by the short hairs. He's a sweet guy, he's not gonna stand up for himself. I told him to tell her, "No more." I knew he couldn't do it.

Carrie : So you followed him.

Ken : I wanted to make sure. I was gonna go in with him, but I didn't want him to see me.

Carrie : So you waited in the pizza place till he was gone, and then you... murdered Catherine Grant.

Ken : Stop calling her Catherine Grant! She was some Russian whore that we took in, and this is how she repays us? I don't care what he did! She should've shut up and gone away! Why didn't she shut up and go away?!

He run away. Carrie follows him. He tries to knock out her with a crowbar. He tries to smother her with the crowbar.

Ken : You shouldn't have come alone.

Al : She didn't.

Al handcuffs him.

Al : Why the hell didn't you wait for me?

Carrie : Why the hell didn't you answer your phone?

Al : Had it on vibrate.

Carrie : You know, given the circumstances, that might be the dirt...

Al : dirtiest thing you ever heard?

She smiles.

 

Retirement home.

 

Carrie picks up the remote.

Carrie's mother : Raymond'll be home in a minute. He's gonna be so mad. Nurse, do you know if my daughter's coming today? She said she was.

Carrie : Well, she said she couldn't make it today, Alice, but she will be here tomorrow for sure.

Alice : She's a good girl, my Rachel. She never forgets me.

Carrie : There you go.

Alice : Thank you, Miss. What did you say your name was?

Carrie : Carrie.

Alice : You know, my younger daughter's name is Carrie. She's a police officer.

Carrie : I know.

Nurse : Carrie... your cute detective left this with Janine.

Carrie : Thank you.

She takes the file. There is Al's card and behind marqued : I never gave up.

Carrie opens the file. It' Rachel's file.

 

Catherine's burial.

 

Carrie joins Al, Nina, Mike, Roe.

She looks the tree and remembers when she discovers Rachel's body.

She tried to wake up her

Young Carrie : Rachel!

A man ( we don't see his face ) arrived.

Al : You okay?

Carrie : Yeah.

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !