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A note from the executive Producer
From the outset Battlestar Galactica was designed to be a reinvention of science fiction. In every category – the script, the casting, the direction, the cinematography, the editing, the visual effects – Ron Moore and I were looking to ways to push boundaries, question assumptions, and circumvent the stale trappings of the genre.
When it came to the music, we knew we had to push hardest. Nothing says Star Wars (and its many offspring’s) like big, orchestral bombast. But with Richard Gibbs, the composer of the miniseries “pilot” ‘with Bear McCreary as his wing-man), the miniseries score captured a sparse, moody texture unlike anything we might associate with “space opera”. Taiko drums, Middle-Eastern chants and exotic woodwinds were used as the spine for the overall musical aesthetic, and this unusual approach drove the score in directions which cut against type in every way : epic, yes – and yet personal, psychological.
Now, the critical question was : how do we maintain this in an ongoing series? How do we advance and evolve the music over the run ? And that’s where Bear stepped up.
Regarding the main title, we had our hearts set on an adaptation of one of the ancient incantations established by the character Elosha in the miniseries, but when rights negotiations thwarted that, we turned to Bear for something original. The result is the definitive anti-space-teeveeshow main title theme – elegant, subtle and ironic. When a melancholy, minor chord is used as counterpoint against the image of a man being blow apart in e terrific explosion, you know tou’re not in Gene Roddenberry land anymore…
Ultimately, Beat must endure the tortures of the damned, as each episode’s many demands force new muscles to suddenly develop and flex to our every whim. Look no further than the mournful, cascading melody of episode 12’s opening montage, or the mysterious orchestral piece designed for the final Baltar/Six interlude in episode 13. Hopefully this CD will give fans a taste of just how far the music of Battlestar Galactica has evlved since the miniseries, as well as glimpse of things to come…
David EICK
Executive Producer, BATTLESTAR GALACTICA
Los Angeles, 2005
Message du producteur
Depuis le début, Battlestar Galactica a été pensé comme une réinvention de la science fiction. Et ce, dans tous les domaines : les scripts, les acteurs, la mise en scène, la technique cinématographique, la rédaction, les effets visuels… Ron Moore et moi-même cherchions des moyens de repousser les limites, de remettre en cause les présupposés du genre et d’éviter de s’enfermer dans les clichés propres à la science-fiction.
Lorsqu’il a été question de la musique, nous avons tout de suite qu’il fallait que l’on pousse plus loin cette réflexion. Il ne fallait rien qui rappelle Star Wars (ou n’importe lequel de ses nombreux héritiers), donc pas d’immense emphase orchestrale. Richard Gibbs (le compositeur de la minisérie avec qui travailla Bear McCreary) a réussi dans le pilot à donner à sa musique une texture changeante, mouvante, très distincte de tout ce que l’on pourrait associer à un « space opéra ». Des taikos (nd trad. : percussions japonaises) en percussions, des chants du moyen orient et d’exotique instruments à vent ont été utilisés comme colonne vertébrale de l’esthétique musicale de la minisérie dans son ensemble, et cette approche inhabituelle a conduit la création musicale dans des directions qui sont en rupture avec les classiques du genre : épique, certes, mais également une approche plus personnelle, plus psychologique.
La question cruciale fut alors : comment va-t-on parvenir à maintenir cela sur la totalité d’une série ? Comment va-t-on pouvoir faire avancer et évoluer la musique au cours des épisodes ? Et c’est là que Bear entre en jeu.
En ce qui concerne le thème principal, nous avions eu un coup de cœur pour l’une des anciennes incantations mises en place par le personnage d’Elosha dans la minisérie, mais lorsque des problèmes légaux ont contrarié ce projet, nous nous sommes tournés vers Bear pour qu’il nous fasse une création originale. Le résultat, c’est la version définitive du thème principal, anti-série-de-l’espace-pour-ado, élégante, subtile et ironique. Lorsqu’un accord mineur mélancolique est utilisé en contrepoids pour accompagner l’image d’un homme qui explose dans une violente explosion, vous savez que vous n’êtes plus au pays de Gene Roddenberry (nd trad. : créateur du premier Star Trek)…
Finalement, Bear a du endurer les pires tortures, puisque à chaque nouvel épisode, nos multiples demandes l’obligeaient à développer de nouvelles habilités et à les adapter à nos moindres caprices. Sans chercher bien loin, ce fut le cas de la mélodie plaintive de l’ouverture de l’épisode 12 ou encore du mystérieux morceau orchestral composé pour l’interlude final Baltar/Six de l’épisode 13. Avec un peu de chance, ce CD permettra aux fans de mesurer combien la musique de Battlestar Galactica a évoluée depuis la minisérie, et il leur donnera peut-être un aperçu des choses à venir…
David EICK
Producteur, BATTLESTAR GALACTICA
Los Angeles, 2005
